Wait... what ?

Qui veut devenir préparateur en pharmacie ?

Illustration : Fallout Science Perk by 0zhan on deviantart

Les sciences pharmaceutiques représentent le gros de la formation du préparateur. Avec une revalorisation de son coefficient à 8, cette épreuve de 3H est un moment clé de l’examen pour l’obtention du diplôme de BP Préparateur en Pharmacie.

Voici quelques commentaires sur le sujet de l’examen national de mai 2017. Dans l’ensemble le sujet est assez simple tout en étant pertinent pour la pratique pro (beaucoup de conseils à donner) mais le sujet manque de charme à mon goût. Les situations sont trop simplement décrites, on voit bien les rails sur lequel le MJ fait avancer son scénario et en tant que joueur ça m’ennuie : )

Il vous suffit de cliquer sur une question pour voir apparaitre ma proposition de réponse.

Situation professionnelle

Monsieur DURAND (âgé de 63 ans et pesant 85 kg), comme tous les mois, se présente à la pharmacie avec la prescription de son généraliste:

  • SIMVASTATINE 10 mg : 1 comprimé le matin
  • METFORMINE CHLORHYDRATE 850 mg : 1 comprimé le matin et le soir
  • REPAGLINIDE 0,5 mg : 1 comprimé le matin
  • ALLOPURINOL 200 mg : 1 comprimé le soir
  • ENALAPRIL 5 mg : 1 comprimé le matin
  • Traitement pour 6 mois

Madame DURAND (âgée de 61 ans et pesant 60 kg) l’accompagne pour prendre son traitement habituel :

  • LEVOTHYROXINE 75 µg : 1 comprimé le matin à jeun
  • CALCIUM VITAMINE D3 500 mg/400 UI : 1 comprimé à sucer matin et soir
  • PARACETAMOL 1G : en cas de douleurs, 1 comprimé trois fois par jour
  • Traitement pour 6 mois

En plus, elle apporte aujourd’hui deux nouvelles ordonnances de son médecin généraliste.

La première est destinée à la pharmacie :

  • OFLOXACINE 200 mg : 1 comprimé matin et soir pendant 5 jours
  • PHLOROGLUCINOL 80 mg : 2 comprimés en cas de douleur, maximum 3 fois par jour pendant 3 jours

La deuxième est destinée au laboratoire d’analyses médicales:

  • Faire pratiquer par LAM : ECBU

Anatomie – Physiologie

1. L’appareil digestif (11,5 points)

1.1. Légender le schéma

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1. Diaphragme
2. Foie
3. Canal hépatique
4. Pancréas
5. Canal de Wirsung
6. Duodenum
7. Canal cystique
8. Vésicule biliaire
9. Canal cholédoque
10. Ampoule de Vater
NB : J’ai l’impression que dans la charte de rédaction de l’examen il y a un item « schéma moche »… bref c’est check cette année encore

Source : http://musibiol.net/

1.2. Donner la définition d’une hormone

Substance chimique messagère libérée dans le sang par une cellule endocrine afin d’agir sur des cibles situées à distance. (NB : Question très classique)

1.4. Indiquer le rôle de chacune de ces hormones

Insuline (hypoglycémiante) et glucagon (hyperglycémiante) (NB : Les bases c’est bien mais je trouve vraiment dommage que l’insuline ou le glucagon ne soient pas traités en pharmacologie dans la suite du sujet)

1.5. Nommer précisément l’organe et les cellules qui synthétisent chacune de ces hormones.

ilots de Langerhans du pancréas : Insuline (bêtas) et glucagon (alphas)

2. L’appareil urinaire : (5 points)

1.1. Légender le schéma

1. Rein droit
2. Veine
3. Artère
4. Uretère
5. Vessie
6. Urètre
7. Méat urétral
NB : c’est cadeau

Source : http://viasvt.fr/

2.2. Nommer l’unité fonctionnelle du rein qui permet la formation de l’urine.

Néphron (NB : pour la cohérence j’aurais demandé l’unité fonctionnelle de l’intestin dans la première partie)

2.3. Préciser les deux éléments qui différencient l’appareil urinaire masculin de l’appareil urinaire féminin.

– Voies génito-urinaire communes chez l’homme et dissociées chez la femme.
– Différence de longueur de l’urètre (court chez la femme) et localisation du méat urétral (proximité de l’anus chez la femme).

3. Le squelette (7 points)

3.1. Expliquer les deux rôles de la vitamine D sur la calcification du squelette.

Le rôle essentiel de la vitamine D s’exerce surtout à deux niveaux. Elle augmente les capacités de l’intestin à absorber le calcium et les phosphates. elle favorise la minéralisation des os.

3.3. Pour chacune de ces hormones, préciser le lieu de synthèse.

Parathormone (Parathyroïde), Calcitonine (Thyroïde)

3.4. Pour chacune de ces hormones, indiquer leur action sur la calcémie.

Parathormone (hypercalcémiante), Calcitonine (hypocalcémiante) (NB : le sujet aborde la femme âgée et les AIS, dommage que l’influence de ces paramètres sur le remodelage n’ait pas été approfondi)

4. La thyroïde : (6,5 points)


4.1. Donner les noms et abréviations des hormones iodées sécrétées par la thyroïde.

Triiodothyronine (T3), tétraiodothyronine (thyroxine = T4) (NB : ok pour la T4, mais demander le nom de la T3 aux préparateurs c’est bof bof)

4.2. Compléter le schéma représentant la régulation de la sécrétion de ces hormones thyroïdiennes (les abréviations sont acceptées).

[Hypothalamus] > TRH > [Hypophyse antérieure] > TSH > [Thyroïde] > T3, T4 (NB : déjà tombé il y a quelques années)

4.3. Donner un exemple de glande endocrine, de glande exocrine et de glande mixte (ou amphicrine).

glande endocrine (Thyroïde), de glande exocrine (Glande sébacée) et de glande mixte (Pancréas).

Pathologies

1. Le diabète (16 points)

1.1. Donner la valeur de la glycémie à jeun qui permet de diagnostiquer un diabète.

1,26 g/L (NB : je pense que c’est un savoir à maitriser pour le préparateur, mais je ne pense pas voir beaucoup de bonnes réponses. J’aurais demandé les valeurs normales au passage.)

1.3. Citer les deux principaux signes cliniques permettant de diagnostiquer un diabète.

– Pour le DT1 : polyurie, polydypsie, polyphagie, asthénie, amaigrissement.
– Pour le DT2, le patient reste longtemps asymptomatique.

1.4. Citer deux signes biologiques (en dehors de la glycémie) permettant de diagnostiquer un diabète.

Ok ok, pas le glucose dans le sang…. dans les urines alors 🙂 Et les corps cétoniques au passage. (NB : question pertinente pour évaluer la maitrise de la patho, et en corrélation avec le volet DM de l’épreuve)

1.6. Indiquer quatre complications pouvant toucher différents organes du patient atteint de diabète

– Microangiopathie : rétinopathie diabétique, nephropathie diabétique, pathologies plantaires
– Macroangiopathies : AVC, IDM, AOMI
(NB : les bases)

1.7. Donner à Monsieur DURAND quatre conseils hygiéno-diététiques importants qui lui permettront d’éviter ces complications.

– contrôle du poids
– alimentation
– activité physique
– hygiène du pied
(NB : beaucoup de questions de conseils dans l’épreuve, c’est bien)

2. L’infection urinaire (6 points)

2.2. Citer les deux principaux signes cliniques de cette infection.

Pollakiurie, pyurie, brûlures mictionnelles (NB : cadeau)

2.4. Indiquer la signification des initiales ECBU

Examen cytobactériologique des urines (NB : cadeau)

2.5. Rappeler quatre conseils à Madame DURAND pour lui permettre de réaliser cet ECBU dans de bonnes conditions.

Le conseil primordial étant de réaliser l’examen avant la prise d’ATB pour ne pas fausser les résultats.
Modalité de recueil des urines…
(NB : bof, même si ce n’est pas inintéressant, mais ce n’est pas dans les priorités à évaluer je trouve)

3. L’ostéoporose (4 points)

3.3. Délivrer à Madame DURAND deux conseils hygiéno-diététiques majeurs afin préserve son capital osseux.

– Alimentation
– Soleil
– Activité physique
(NB : encore des conseils)

4. L’hypothyroïdie (6 points)

4.1. Nommer le phénomène physiologique qui permet la régulation permanente de la sécrétion des hormones thyroïdiennes

Notion de rétrocontrôle (NB : on sent la cohérence avec la question 4.2.2. mais je pense que les élèves vont passer à côté)

4.2. Le médecin a diagnostiqué à Madame DURAND un syndrome d’hypothyroïdie à la suite des résultats d’une prise de sang

4.2.1. Nommer toutes les hormones dosées qui permettent de diagnostique un problème de thyroïde

TSH, T4 (NB : je mise sur peu de bonnes réponses de la part des élèves)

4.2.2. Préciser, pour chacune de ces hormones, l’anomalie détectée pour l’hypothyroïdie de madame DURAND (augmentation ou diminution du taux)

Dans le cas d’un problème lié à la thyroïde même on s’attend à une baisse de T4 avec augmentation de TSH (NB : pas inintéressant mais c’est limite comme question sur le fond et la forme)

4.3. Citer deux symptômes cliniques de l’hypothyroïdie

Asthénie, prise de poids, froid, constipation, …

5. La goutte

5.1. Définir cette pathologie

Hyperuricémie accompagnée de crises d’arthrites / lithiases

5.2. Citer la localisation préférentielle des tophi dans cette pathologie

Articulation du gros orteil (NB : ça aurait été bien de demander de définir les tophi, de questionner sur les signes urinaires)

5.3. Délivrer à monsieur DURAND deux conseils hygiéno-diététiques pertienents afin d’éviter une nouvelle crise de goutte.

S’hydrater régulièrement et suffisament et limiter l’apport d’acide urique dans l’alimentation (NB : les conseils, c’est bien, mangez en)

Pharmacologie

1. Les médicaments hypoglycémiants: (23 points)

1.1. Compléter le tableau

1.2. La metformine: préciser le moment préférentiel de la prise de ce médicament en justifiant la réponse.

Risque de troubles intestinaux : prise en fin de repas. (NB : les bases)

1.3. Deux familles de médicaments hypoglycémiants oraux agissent en stimulant la sécrétion d’insuline par l’organisme.

1.3.1. Citer les noms de deux familles de médicaments.

Sulfamides hypoglycémiants et glinides (NB : demander deux hypoglycémiants oraux aurait suffit. Je pense que la précision du mécanisme va entrainer une erreur 404 chez les élèves)

1.3.2. Indiquer le risque majeur entraîné par la prise de ces médicaments.

Les sulfamides hypoglycémiants sont… wait for it… hypoglycémiants ! (la base, tant qu’à aborder le principe de l’excès d’effet j’aurais posé la même question pour les anti-HTA)

1.4. Après plusieurs années de traitement par les antidiabétiques oraux, l’équilibre glycémique de Monsieur DURAND n’est plus satisfaisant, son médecin envisage un autre traitement. Citer ce traitement.

Bithérapie orale (départ) > ajout d’un antidiabétique injectable (analogue du GLP) / insulinothérapie (NB : bonne question, la base du DT2 avec la notion d’insulinopénie)

1.5. Monsieur DURAND a contracté le mois dernier une angine bactérienne. Son médecin généraliste lui a prescrit un antibiotique adapté et de la prednisolone 20 mg (SOLUPRED 20 mg CP ORODISPERSIBLE) pendant trois jours.

1.5.1. Donner la classe pharmacologique de la prednisolone.

AIS (NB : la corticothérapie pour une angine… j’aurais orienté le sujet sur le streptocoque et les ATB)

1.5.2. Indiquer l’impact que la prednisolone peut avoir sur la glycémie de Monsieur DURAND.

Hyperglycémie (NB : excellente question mais je pense que la majorité des élèves va répondre à pile ou face)

1.6. Le traitement antibiotique prescrit à Monsieur DURAND pour son angine lui a déclenché une mycose buccale. Son médecin généraliste lui a prescrit alors une application locale de miconazole (DAKTARIN® 2% gel buccal) pendant dix jours.

1.6.1. Indiquer l’influence du miconazole sur les enzymes hépatiques.

Inhibiteur enzymatique (NB : on va voir si les élèves maitrisent leurs classiques)

1.6.3. Préciser le risque encouru lors de l’association du miconazole avec la simvastatine et le repaglinide.

Aucun risque d’après le Thésaurus. Un risque théorique de rhabdomyolyse avec les statine d’après le guide des interaction de la revue Prescrire. Pas de risque pour les glinides à ma connaissance (confusion du rédacteur avec les sulfamides ?)

2. Les antibiotiques : (15 points)

2.1 . Observer le résultat du test pratiqué par le laboratoire d’analyses médicales après l’ECBU réalisé par Madame DURAND

2.1.1. Nommer ce test.

Antibiogramme (Bonne idée de sujet mais trop survolé)

2.1.3. Préciser le numéro de l’antibiotique choisi par le médecin en justifiant la réponse.

ATB 5 : disque d’inhibition large = même à faible concentration (= éloigné du disque) l’ATB exerce son action.

2.2. Compléter le tableau relatif aux antibiotiques

2.3. Le médecin a prescrit à Madame DURAND pour son infection urinaire de l’ofloxacine. Citer deux effets indésirables spécifiques majeurs (hors hypersensibilité à la molécule) de cette famille d’antibiotiques.

Photosensibilisation, tendinopathies, nephropathies (NB : classique. J’aurais aimé plus de détails, en plus de l’antibiogramme, sur le contexte patient qui a amené le médecin à ce choix d’ATB)

3. Les médicaments de l’hypertension artérielle: (9 points)

3.1. Indiquer à quelle famille de médicaments hypotenseurs appartient l’énalapril.

-pril = Inhibiteurs de l’enzyme de conversion (NB : des question sur les segments clés auraient été plus intéressant)

3.2. Citer quatre autres familles de médicaments utilisés dans le traitement de l’hypertension artérielle.

– ARA II
– Beta bloquants
– Diurétiques
– ICa
(NB : J’aime bien l’idée de vue d’ensemble)

4. Les médicaments de la goutte : (14 points)

4.3. Préciser le moment préférentiel de prise de cette DC en justifiant la réponse.

Après le repas pour limiter les troubles digestifs (NB : encore une question de conseil. Ca c’est intéressant)

4.4. Indiquer le risque encouru par le patient au cours des premiers jours de son traitement antigoutteux.

Risque de provoquer une crise de goutte (NB : maitrise des EI, ça m’intéresse)

4.5. Pour éviter ce risque, le médecin prescrit à Monsieur DURAND du COLCHIMAX® dont la composition est la suivante: Tiémonium: 50 mg + Opium poudre: 12.5 mg + Colchicine : 1 mg.

4.5.2. Expliquer l’intérêt d’associer cette molécule avec les deux autres présentes dans le COLCHIMAX

Synergie d’association d’antalgiques avec des mécanismes d’action différents

4.6. Dans la monographie de la spécialité COLCHIMAX® du dictionnaire VIDAL 2016, il est écrit la phrase suivante: « Après administration orale, la colchicine est rapidement absorbée au niveau du jéjunum et de l’iléon. La colchicine absorbée par voie orale subit un cycle entéro-hépatique. Après administration d’une dose orale unique de 1 mg, le pic plasmatique est atteint entre 30 et 90 minutes. La liaison aux protéines plasmatiques il est de 40%. La demi-vie d’élimination varie entre 20 et 40 heures».
Expliquer les cinq termes soulignés.

  • Absorbée

    La molécule « absorbée » est en fait passée dans le sang. L’absorption correspond aux modalités de transfert du principe actif vers le milieu intérieur

  • cycle entéro-hépatique

    Après avoir subit une élimination intestinale via la voie biliaire du foie, certaines molécules peuvent être réabsorbées par l’intestin, retournant ainsi vers le foie via la veine porte hépatique.

  • pic plasmatique

    Le pic plasmatique est la valeur maximale atteinte par la concentration plasmatique après administration

  • liaison aux protéines plasmatiques

    Dans la circulation générale, le médicament peut se lier aux protéines plasmatiques présentes pour former des complexes (forme de réserve, non active, non métabolisée, non éliminée). Dans le cas présent il en résulte que 60% du médicament est sous forme libre (forme qui diffuse dans l’organisme pour être active, métabolisée et éliminée).

  • demi-vie d’élimination

    La demi-vie (t1/2) est un paramètre pharmacocinétique indiquant le temps nécessaire pour passer d’une concentration plasmatique à se moitié. (NB : dans le cas présent, la da demi-vie est longue car supérieure à 24h)

4.7. L’extrait de la monographie précédente illustre une phase de la pharmacologie, préciser laquelle et en donner la définition.

Pharmacocinétique : devenir qualitatif et quantitatif du médicament dans l’organisme (« mouvement du médicament dans l’organisme / action de l’organisme sur le médicament »)

5. Le paracétamol : (6 points)

5.2. Indiquer la classe pharmacologique précise du paracétamol.

antipyrétique et antalgique palier I de l’OMS (douleurs légères à modérées)

5.3. Citer les indications précises du paracétamol.

fièvre et douleurs (NB : petit papa noel, quand tu descendra du ciel, viens avec des questions moins chiantes)

5.4. Donner un conseil de prise du paracétamol à Madame DURAND.

85kg : 1 cp par prise, jusqu’à 3 à 4 fois par jour en espacant les prises d’au moins 4 heures (NB : bon dans le doute c’est toujours bien de vérifier ça)

5.5. Citer deux molécules fréquemment associées au paracétamol pour en augmenter son effet thérapeutique.

– Antalgiques paliers II : codéine, tramadol, poudre d’opium
– Caféine

6. la simvastatine est un médicament hypocholestérolémiant.

6.1. Donner la classe pharmacologique précise de la simvastatine.

Inhibiteur de l’HMGCoA réductase (NB : ahah, les élèves vont maudire le « précise ». Je mettrai une note de style à ceux qui me diront « inhibiteur de l’enzyme qui inhibe la formation du cholestérol »)

6.3. Proposer deux autres classes d’hypocholestérolémiants que le médecin pourrait prescrire à la place de la simvastatine.

– Fibrates (Fénofibrate)
– Inhibiteur sélectif de la résorption de cholestérol au niveau de la bordure en brosse de l’intestin (Ezetimibe)
(NB : J’aime bien l’idée de chercher les alternative, mais j’aurais aimé un motif de recherche pour donner un peu de saveur à ce sujet)

Homéopathie

Madame DURAND, une semaine après son infection urinaire, consulte un médecin homéopathe et se présente à la pharmacie avec l’ordonnance suivante :
– Sérum anti-colibacillaire 8 DH : 1 ampoule buvable toutes les 6 heures pendant 3 jours (1 boite) de 12 ampoules)
– Apis melifica 5 CH: 5 granules 4 fois par jour pendant 15 jours
– Sepia 15 CH : 1 dose par semaine le dimanche pendant 1 mois

2. Citer l’autre méthode de dilution utilisée en homéopathie. (0,5 point)
3. Expliquer la différence entre ces deux méthodes (1 point)

4. Classer les trois médicaments prescrits du plus dilué au moins dilué. (l point)

J’adore l’idée de faire compter le nombre de zéros après la virgule aux élèves !

5. Donner l’origine des souches homéopathiques de chacun de ces médicaments (1,5 points)

6. Effectuer la délivrance en indiquant le nombre d’unités délivrées pour chaque remède. Justifier les calculs. (1,5 points)

Il aurait été plus pertinent de calculer le coût du traitement et le prix de reviens au kilo

7. Donner à Madame DURAND trois conseils pour la prise optimale de son traitement homéopathique (1,5 points)

– Ne pas s’injecter les ampoules buvables
– Pour compter les granules à prendre à chaque prise utilisez vos doigts, vous en avez cinq ça devrait faire l’affaire
– Si vous avez oublié de prendre la dose du dimanche, contactez votre centre de pharmacovigilance afin de savoir quel délai vous avez pour la rattraper

Dispositifs médicaux

1. Monsieur DURAND, au vu de sa prescription, souffre de diabète. Il doit, pour son suivi thérapeutique, mesurer régulièrement sa glycémie et sa glycosurie grâce à l’utilisation d’autotests. (6 points)

1.1. Donner la définition d’un autotest.

Un autotest est un test de diagnostic, réalisable à domicile par le patient lui-même, en vue d’obtenir une réponse sur son état de santé, ou de contrôler l’évolution d’une maladie par exemple. (NB : oui j’ai pas répondu aux questions d’homéo c’est normal)

1.2. Nommer l’élément que l’on recherche grâce à l’utilisation des bandelettes urinaires KETODIASTIX

Corps cétoniques (NB : j’aime la question mais ça manque de contexte)

1.3. Citer tous les dispositifs médicaux nécessaires à un diabétique pour mesurer sa glycémie.

Lancettes +/- stylo autopiqueur, bandelettes réactives, lecteur, collecteur de déchets (NB : encore une fois ça manque de contexte)

1.4 Rappeler à Monsieur DURAND quatre conseils pour l’utilisation optimale de ces dispositifs.

– ne pas piquer les doigts de la préhension
– ne pas piquer la pulpe
– laver les mains à l’eau et au savon, pas à l’alcool
– ne pas laisser de lancettes dans le stylo et évacuer les déchets de soins à risque infectieux< dans un collecteur adapté
(NB : encore du conseil, c’était un sujet vraiment très intéressant pour ça)

2. Madame DURAND, souffrant d’une infection urinaire, doit contrôler régulièrement sa température à l’aide d’un thermomètre médical. (4 points)

2.2. Citer deux types de thermomètres médicaux.

Thermomètre digital à sonde, thermomètre à colonne au Gallium, thermomètre laser/infra-rouge

FIN

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  1. David V.

    Bravo pour ce commentaire sur le sujet d’examen.
    Concernant COLCHIMAX et la question 4.5.2.,
    pour moi les 2 molécules associées à la colchicine ont pour fonction principale un ralentissement du transit afin de contrer le principal effet indésirable de la colchicine, la diarrhée.
    PRESCRIRE déconseille même l’usage de cette formulation, car la diarrhée est aussi le signe annonciateur d’un surdosage en colchicine.

    • PresqueRire

      Merci pour votre commentaire. Comme vous le signalez, la diarrhée est un signe annonciateur d’un surdosage pouvant mener à une agranulocytose, la supprimer me parait être un plus gros inconvénient qu’un avantage. Le RCP ne mentionne pas d’effet antalgique lié à l’opium, mais signale le risque d’effets indésirables à type dépendance qui y est lié. Le RCP ne signale pas grand chose d’autre ce qui est vraiment surprenant sachant qu’un comprimé contient 12,5 mg de poudre d’opium, soit plus qu’une gélule de Lamaline (dosée à 10 mg !). Aucune mention de l’effet sédatif (pas de picto sur le conditionnement), pas de mention d’effet chez l’asthmatique, …

      La question portant sur l’intérêt j’ai privilégié l’intérêt concret au théorique (qui n’en est pas un au final).

      Je suis toujours surpris pas l’engouement des prescripteurs pour la colchicine et pour le Colchimax en particulier. Les ordos de goutte que je vois passer en on quasiment systématiquement sans passer par la case AINS.

  2. Cédric

    Et bah je peux me reconvertir, ou presque…
    Juste pour le schéma « rein droit » pourquoi droit et si c’était une vu de dos ? Et en plus si on précise quel rein, alors idem de la veine et de l’artère (oui, je suis taquin).

    Pour le colchimax, chez nous c’est le premier prescrit.

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