Bienvenue dans le monde merveilleux des anti-hypertenseurs.

Pour les maladies chroniques pour lequel le traitement est de longue voir très longue durée, le nombre de traitements disponibles a tendance a être aussi nombreux que le nombre de laboratoires existants. Pour les traitements de l’HTA cette « rêgle » donne un résultat absurde et cauchemardesque pour les soignants. Les patients bougent et changent de médecin, les habitudes locales se confrontent et si on tend bien l’oreille on peut entendre cette voix qui murmure « mékeskeusséencoreksseutruclaencore » résonner dans les officine et cabinets médicaux.

Le document suivant vise à améliorer la visibilité des molécules et des noms de marques en appuyant sur les segments clé des cinq grandes classes pharmacologiques principales utilisées dans la prise en charge de l’hypertension et sur les associations reconnues comme bénéfiques (le « bateau ») HAS 2015, page 4.

L’objectif ici n’est pas de discuter des avantages / inconvénients des classes/molécules mais il me semble utile de préciser deux ou trois trucs quand même à ce sujet

  • les bêta bloquants dans l’HTA seule c’est plus très à la mode compte tenu de leur efficacité et de leur profil d’effets indésirables . HAS 2013
  • les IEC sont en première intention, pas les ARA-II . HAS, page 5
  • « En 2014, selon les données des essais cliniques, seuls les diurétiques thiazidiques à faible dose et les inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC) ont un effet démontré en termes de réduction de la mortalité totale chez les patients hypertendus » La Revue Prescrire
  • ARRETEZ AVEC L’OLMESARTAN !!! « Un médicament à écarter des soins » ET (du coup) « déremboursé »

Version du 06/11/2019

NB : ce post sera probablement complété de nombreuses fois encore.